Une baisse des prix dans le domaine de l’immobilier est en vue. Une part de cette situation résulte des difficultés d’accès au crédit et les enjeux liés à la rénovation énergétique. Pour les nombreux acheteurs intéressés qui souhaitent se lancer, ils sont parfois bloqués par la hausse des taux d’intérêt du crédit immobilier. Conséquence : les prix commencent à se stabiliser. Ils tendent même à baisser dans certaines régions.
Le nombre de transactions en baisse depuis l’été
Après avoir réalisée une enquête, Immonot affirme que le nombre de transactions baisse légèrement. Le site d’annonces immobilières des notaires indique ainsi que plus de 50% des études notariales enquêtées ont constaté une baisse des nombres des transactions et cette tendance va continuer pour les prochains mois à venir. Selon Meilleurs Agents, les prix immobiliers ont augmenté de + 0,3 % en France pour le mois de septembre. Le prix est resté stable dans certaines villes comme Lille ou encore Toulouse. Certaines villes affichent toutefois des prix en baisse. Tel est le cas de Rennes avec -0,2 % et Paris, avec -0,1 %.
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A Paris, une stagnation du prix est constatée. Dans certains quartiers, le prix tend même à baisser. Actuellement, le prix au m² dans les 12e, 13e, 18e, 19e et 20e tourne autour de 10 000 €, contre 13 000 € dans les secteurs plus les prisés. Selon certains professionnels, cette situation est partie pour durer. Par conséquent, pour le troisième trimestre 2022, le délai de vente de 60 jours s’est allongé à 68 jours.
Acquéreurs : sont-ils moins nombreux ou y-a-t-il du changement d’attitude ?
A l’heure actuelle, le changement d’attitude des acquéreurs est surtout constaté dans Les Hauts-de-Seine. En effet, les prix affichent une baisse de 0,1 % en petite couronne dans ce département. Dans les Yvelines aussi, une baisse de -2 % a été constaté depuis l’été. Si les demandes post-Covid portaient surtout sur l’espace et la nature, les professionnels remarquent désormais plus de retenus de la part des candidats à la propriété.
Les acquéreurs désertent les grandes agglomérations pour se tourner vers des villes moyennes. Certains n’hésitent même pas à orienter leur choix vers des secteurs ruraux. Comme précisé ci-haut, les délais de vente se rallongent puisque les acquéreurs sont plus prudents. Ils prennent davantage de temps pour négocier. De plus, avec la remontée du taux d’usure, les banquiers vont certainement augmenter leurs marges et les acquéreurs potentiels risquent ainsi d’être moins nombreux. Selon la conjoncture du marché, certains pourraient toutefois profiter de la baisse du prix de l’immobilier pour concrétiser leurs projets d’achat.