Par définition le crédit immobilier est une opération bancaire où une institution de financement met à disposition d’un emprunteur une somme d’argent pour financer la construction d’un bien immobilier ou son acquisition pour usage d’habitation ou pour usage mixte. Sont également qualifiés comme crédits immobiliers les crédits garantis par une hypothèque quel que soit la destination finale de l’argent, y compris les travaux. Pour une raison ou une autre, nombreux emprunteurs ayant souscrits un crédit immobilier peuvent décider de se lancer dans la renégociation. C’est d’ailleurs une opération très courante puisqu’un quart des encours de prêt immobilier en octobre 2019 sont des renégociations d’après la Banque de France. La question à se poser est quand est le bon moment pour se lancer ?
Le moment opportun pour renégocier le crédit immobilier
La période idéale pour la renégociation du crédit immobilier est lors du premier tiers de son emprunt alors que les taux d’intérêt sur le marché ont sensiblement baissé. Il s’agit ici de négocier les taux à la baisse pour avoir comme résultat la diminution nette du total à rembourser, à cause de la suppression d’une partie des intérêts.
Si l’emprunteur a déjà dépassé le premier tiers de son emprunt, la renégociation du crédit immobilier peut vouloir le coup si les taux ont drastiquement chuté. Réaliser un rachat de crédit immobilier peut aussi avoir pour objet principal de diminuer la durée de remboursement ou de changer l’assurance emprunteur.
Quand est ce que la renégociation du prêt habitat est-il financièrement intéressant ?
La renégociation du prêt habitat est financièrement intéressante durant la période de remboursement où la part des intérêts dans la mensualité est encore élevée. En d’autres termes, c’est durant le premier tiers de la période de remboursement. Il convient toutefois de consulter le détail de l’échéancier pour savoir les parts respectives des intérêts et du capital. Un tableau fourni par l’organisme prêteur détaille ces éléments mois par mois. En ce qui concerne la diminution des taux sur le marché, le différentiel doit être suffisant pour couvrir les frais liés à l’opération. Une diminution d’un point est parfaite, mais tout dépend de la durée et du montant de l’emprunt pour accepter une diminution en dessous de 1 point.