Lorsque vous possédez un bien immobilier que vous mettez en location vous devez payer des impôt dessus. Vous pouvez avoir à choisir entre le micro-foncier et le réel. Avec un revenu foncier de moins de 15 000 euros, vous pouvez choisir le régime micro foncier. Dans le cas contraire, vous ne serez éligible qu’au régime foncier réel. Il faut bien comprendre comment ça marche pour être sûr de faire le meilleur choix.
Plan de l'article
Qu’est-ce que le régime foncier réel ?
Au régime réel, le revenu foncier imposable correspond à la différence entre le montant des recettes encaissées et le total des charges déductibles. Le calcul s’effectue sur une année civile.
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Le choix du réel présente plusieurs avantages. Notamment, vous aurez la possibilité d’intégrer toutes les grandes charges liées à l’entretien et à l’administration du bien. Avec ces frais déductibles, cela peut rentrer en considération dans le fait de choisir ou non de déléguer à une agence la gestion du logement.
Dans le cas où ces charges sont plus importantes que les recettes, le propriétaire pourra se déclarer en « déficit foncier ». Ainsi, les participations fiscales peuvent être annulées. Il convient de faire une simulation pour choisir le régime micro foncier ou réel. Cette simulation permet de souligner quel régime est le plus profitable.
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Il y a cependant un inconvénient à cette méthode de calcul du résultat imposable. Pour en profiter, vous devez gérer avec minutie la comptabilité de votre bien. D’ailleurs, tous les justificatifs de vos transactions vous seront demandés en cas de contrôle.
Qu’est-ce que le régime micro foncier ?
Comme susmentionné, le régime micro foncier s’applique à tous les propriétaires qui ont choisi de mettre en location un bien avec des revenus locatifs de moins de 15 000 euros par an. En contrepartie, ils peuvent être éligibles à un abattement de 30% en moyenne.
Mais attention, ce régime fiscal ne tient pas compte des charges qu’implique la gestion du bien en question. Il peut donc vous assurer une assiette imposable positif. Contrairement au régime réel, vous ne pouvez pas vous déclarer en déficit foncier.
Il n’en demeure pas moins que ce régime est plus simple. Vous n’avez pas de formalités à remplir ou de comptabilité à gérer. Cette méthode de calcul du résultat imposable est donc idéale pour celles et ceux qui ont choisi l’investissement immobilier comme complément de revenus.
Quel choix faire ?
Ce choix vous est propre et doit être choisi avec minutie en fonction de votre situation. Il faut faire attention car le choix du réel est exercé pour une durée de trois ans alors il faut bien analyser son impact sur l’année mais aussi sur les 2 années à venir.
Le micro foncier est à privilégier si vous avez peu de charges et ni l’envie ni le temps de suivre une comptabilité stricte. Le réel devient très intéressant en cas de fortes charges notamment liées aux travaux. En effet, si vous faites des travaux déductibles (toiture, façades, peintures, installation électrique, le chauffage, l’isolation, …) vous permettant de créer du déficit foncier, vous ne regretterez plus d’être passé au régime réel foncier.